<Collectif_Novart>

𝗤𝘂𝗲𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗼𝗻 𝗿𝗼̂𝗹𝗲 𝗮𝘂 𝘀𝗲𝗶𝗻 𝗱𝘂 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳 ?

« Je suis heureuse de faire partie de la section des violonistes. C’est une chance de faire partie d’une petite famille de musiciens talentueux et de participer à divers projets musicaux. »

𝗣𝗲𝘂𝘅-𝘁𝘂 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗲𝗿 𝘂𝗻𝗲 𝗰𝗼𝘂𝗿𝘁𝗲 𝗯𝗶𝗼𝗴𝗿𝗮𝗽𝗵𝗶𝗲 ?

« Lorsque j’étais jeune, voyant mon frère et ma soeur aînés faire de la musique, j’ai décidé de commencer le violon à l’âge de 6 ans. Avec son lot de difficultés et de réussites, j’ai finalement eu mon diplôme (TON CONCOURS? MAÎTRISE? DESS? JE SAIS PLUS LES APPELLATIONS CORRECTES HAHA) du conservatoire en 2019 dans la classe d’Anne Robert. C’est depuis mon stage en Allemagne, à l’été 2015, avec l’orchestre du Schleswig-Holstein Music Festival, que je sais que je souhaite faire de l’orchestre dans ma vie. Le sentiment d’appartenance, la grande famille musicale et les moments de partage avec d’autres musiciens, c’est ce qui me fait vibrer. C’est donc ce qui m’a tout de suite plu chez Novart, faire partie d’un collectif! »

𝗤𝘂𝗲𝗹 𝘀𝗲𝗿𝗮𝗶𝘁 𝘂𝗻 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗳𝗼𝗶𝘀 𝗶𝗻𝘁𝗲́𝗿𝗲𝘀𝘀𝗮𝗻𝘁 𝗲𝘁 𝗶𝗻𝗮𝘁𝘁𝗲𝗻𝗱𝘂 𝗮̀ 𝘁𝗼𝗻 𝘀𝘂𝗷𝗲𝘁 ?

« Mon rêve de vie, autre que professionnel, est de vivre à la campagne, entourée de montagnes, avec des poules et un cheval, et d’avoir un gros jardin. Vivre entourée par la nature en faisant de la musique est ma définition du monde parfait ! Depuis le début de la pandémie, je pense que je casse les oreilles à tous mes proches avec ce rêve ! Hihihi! »

𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗹𝗮 𝗺𝘂𝘀𝗶𝗾𝘂𝗲 𝘁𝗲 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲-𝘁-𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗮𝘂𝘁𝗮𝗻𝘁 ?

« Je suis une personne assez timide alors, pour moi, la musique me permet de prendre ma place et de pouvoir me faire entendre. Je peux plus facilement laisser aller mes émotions en musique qu’en parole. C’est peut-être cliché, mais la musique est vraiment un moyen de communiquer. Même si je suis gênée, c’est plus facile de jouer avec résonance que de parler fort dans un grand groupe. »

𝗥𝗮𝗰𝗼𝗻𝘁𝗲-𝗻𝗼𝘂𝘀 𝘂𝗻 𝗺𝗼𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗺𝗮𝗿𝗾𝘂𝗮𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝘁𝗮 𝘃𝗶𝗲 𝗺𝘂𝘀𝗶𝗰𝗮𝗹𝗲 :

« Comme je l’ai dit plus haut, ce qui me fait vibrer, c’est de partager des moments entre musiciens sur scène, de faire partie d’un tout et de participer à la réalisation d’une grande œuvre. Ce qui me coupe le souffle et me donne des frissons, c’est quand les musiciens sont connectés dans un concert, comme s’ils ne faisaient qu’un. Je me souviendrai toujours d’un concert d’orchestre où nous jouions une œuvre contemporaine très complexe. À un certain moment, le chef s’est trompé… Catastrophe ! Ça allait être le “bordel” dans quelques secondes… Le chef a coupé l’orchestre, puis, au premier temps suivant, nous sommes tous retombés sur la mesure qui suivait. Cette fraction de seconde était tout simplement magique ! J’ai senti la concentration des 80 musiciens s’unir en une fraction de seconde pour parvenir à se retrouver au même endroit, sans dire un seul mot. »