<Collectif_Novart>

𝗤𝘂𝗲𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗼𝗻 𝗿𝗼̂𝗹𝗲 𝗮𝘂 𝘀𝗲𝗶𝗻 𝗱𝘂 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳 ?

À l’heure actuelle, j’occupe deux postes dans l’exécutif de l’ensemble en tant que responsable de la production et trésorier de l’association. Je suis également contrebassiste et gambiste, donc j’opère autant sur le front administratif que derrière les partitions!

𝗣𝗲𝘂𝘅-𝘁𝘂 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗲𝗿 𝘂𝗻𝗲 𝗰𝗼𝘂𝗿𝘁𝗲 𝗯𝗶𝗼𝗴𝗿𝗮𝗽𝗵𝗶𝗲 ?

J’ai commencé le conservatoire à 13 ans dans la classe de René Gosselin en contrebasse pendant mes études secondaires à l’école Joseph-François-Perrault. Après le secondaire, j’ai décidé de passer une année à l’étranger en Allemagne à Leipzig, où j’y ai poursuivi mes études de contrebasse et participé à des tournées avec le Jugendsinfonieorchester (Orchestre des Jeunes de Leipzig) en 2013-2014. De retour au Québec, je décide d’entreprendre mes études scientifiques au Cégep de Saint-Laurent et je réintègre également le conservatoire en contrebasse pour poursuivre un DEC en musique simultanément. En 2015, je commence mes études en bio-informatique à l’Université de Montréal où j’obtiens un baccalauréat en 2018. L’idée de créer un groupe de musique classique à Montréal grandit à mon retour d’un séjour à l’étranger d’un an en France, tandis que je travaille comme contrebassiste surnuméraire pour divers orchestres. En 2018, J’entame avec Margaret Little des études de viole de gambe, devenu depuis mon instrument principal. J’étudie présentement à l’Institut de Recherches en Immunologie et Cancérologie dans le laboratoire de Sébastien Lemieux au doctorat en bio-informatique. En 2019, des amis et collègues de mon entourage musical et moi-même créons l’ensemble de musique Novart dans le but d’offrir un plateforme de diffusion et de création de la musique actuelle et ancienne pour tous.

𝗤𝘂𝗲𝗹 𝘀𝗲𝗿𝗮𝗶𝘁 𝘂𝗻 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗳𝗼𝗶𝘀 𝗶𝗻𝘁𝗲́𝗿𝗲𝘀𝘀𝗮𝗻𝘁 𝗲𝘁 𝗶𝗻𝗮𝘁𝘁𝗲𝗻𝗱𝘂 𝗮̀ 𝘁𝗼𝗻 𝘀𝘂𝗷𝗲𝘁 ?

Mon parcours m’a amené à connaître une double vie, à la fois scientifique et musicale. On m’a souvent demandé comment je faisais pour allier les deux, mais je réponds toujours que c’est le fait de faire les deux qui est l’option facile. Choisir entre les deux m’a toujours été impossible, et même maintenant au quotidien, je ne sais parfois pas quoi prioriser entre sciences et musique!

𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗹𝗮 𝗺𝘂𝘀𝗶𝗾𝘂𝗲 𝘁𝗲 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲-𝘁-𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗮𝘂𝘁𝗮𝗻𝘁 ?

Je pense qu’en tant que jeune étudiant, la musique faisait simplement partie de ma vie, mais je ne la percevais pas nécessairement comme une passion. Lorsque j’ai fini mes études au conservatoire en 2016, je suis parti en France à Lyon puis Toulouse pour compléter des sessions universitaires à l’étranger. C’est à ce moment que j’ai ressenti le réel besoin de continuer à jouer et que ma relation à la musique allait durer pour toujours, où que je sois. Ça m’a pris quelques mois avant de trouver un instrument là-bas - j’étais contrebassiste à l’époque - et c’est une fois la résolution prise que j’ai alors décidé de continuer à parfaire mon parcours instrumental à la contrebasse au conservatoire de Villeurbanne et dans des orchestres symphoniques et de chambre. J’ai ensuite commencé à m’intéresser au répertoire Jazz, Manouche, Tango et vers la chanson. Comme quoi on réalise que quelque chose est important pour soi seulement lorsqu’on en est séparé.