<Collectif_Novart>

𝗤𝘂𝗲𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗼𝗻 𝗿𝗼̂𝗹𝗲 𝗮𝘂 𝘀𝗲𝗶𝗻 𝗱𝘂 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳 ?

« Je suis directeur artistique et interprète de la flûte traversière. Je me considère très chanceux d’être entouré de musiciens talentueux, engagés et motivés permettant à certaines de mes idées et projets artistiques de se réaliser (tout en me permettant de me joindre à eux du même coup) ! »

𝗣𝗲𝘂𝘅-𝘁𝘂 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗲𝗿 𝘂𝗻𝗲 𝗰𝗼𝘂𝗿𝘁𝗲 𝗯𝗶𝗼𝗴𝗿𝗮𝗽𝗵𝗶𝗲 ?

« Je dirais que la règle de trois de mon parcours est la suivante : interprétation, création et pédagogie. J’ai effectué un baccalauréat en flûte traversière (dir. Marie-Andrée Benny) au Conservatoire de musique de Montréal, puis j’ai étudié l’écriture de la musique (dir. Alan Belkin) à l’Université de Montréal. J’ai ensuite obtenu une maîtrise en composition à la même université (dir. Denis Gougeon) avant d’y enseigner le contrepoint durant un peu plus d’un an. Parallèlement à ces études musicales, je me suis développé une surprenante passion pour les mathématiques : c’est à travers elles que j’ai pu obtenir la majorité de mon expérience en pédagogie. Pour en arriver à aujourd’hui, je suis enseignant en mathématiques au Cégep régional de Lanaudière à L’Assomption, et à Rimouski, tout en poursuivant une maîtrise en mathématiques pures à l’Université du Québec à Montréal, dans laquelle j’allie mes deux passions (musique et mathématiques), et à travers laquelle j’y développe une théorie très personnelle sur les algèbres et les représentations de la composition musicale… C’est très excitant ! »

𝗤𝘂𝗲𝗹 𝘀𝗲𝗿𝗮𝗶𝘁 𝘂𝗻 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗳𝗼𝗶𝘀 𝗶𝗻𝘁𝗲́𝗿𝗲𝘀𝘀𝗮𝗻𝘁 𝗲𝘁 𝗶𝗻𝗮𝘁𝘁𝗲𝗻𝗱𝘂 𝗮̀ 𝘁𝗼𝗻 𝘀𝘂𝗷𝗲𝘁 ?

« Je suis un inconditionnel gourmet. J’adore la gastronomie et l’œnologie ; je trouve que ça me fait voyager. Sinon, je vous dirais que certains de mes amis trouvent cocasse que l’un de mes projets de confinement était de commencer l’apprentissage de l’archiluth ! »

𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗹𝗮 𝗺𝘂𝘀𝗶𝗾𝘂𝗲 𝘁𝗲 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲-𝘁-𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗮𝘂𝘁𝗮𝗻𝘁 ?

« Je crois que la musique s’exprime différemment envers chacun. Pour ma part, je crois que c’est le discours de la musique qui m’interpelle et me fascine. Nous avons l’extraordinaire capacité de donner du sens à de l’information abstraite venant de tout autour de nous ; c’est le principe même d’un langage. Et pourtant, certains d’entre nous arrivent à maîtriser l’art du discours à un point tel qu’ils émeuvent leurs interlocuteurs. Je crois que c’est cette verve comparable à ce que l’on retrouve dans le discours musical de certains artistes musicaux qui me captive et m’éblouit de la même façon que l’on peut être fasciné par certaines compositions visuelles ou par la beauté abstraite d’une preuve d’un certain théorème. »